Avec le E-Pace, Jaguar continue son insertion sur le marché des SUVs en s’attaquant frontalement aux Audi Q3 et BMW X1. Son atout ? Le dynamisme.

Jaguar descend en gamme et s’attaque au juteux marché des SUVs compacts en présentant le E-Pace… à ne pas confondre avec le futur SUV électrique I-Pace

Une F-Type surélevée

Pour se distinguer de la (très grande) concurrence, Jaguar a choisi de s’inspirer du design de la F-Type, afin de lui donner un look musclé, sportif, et agressif. On retour notamment les optiques avant en amande, les prises d’air verticales, ou encore les ailes au gable très prononcé. Au niveau de la poupe, le E-Pace pourrait presque être qualifié de SUV coupé, tant la ligne de toit tombe rapidement.

Les porte-à-faux avant et arrière particulièrement court qui renvoient les roues à chaque extrémité de la caisse viennent également accentuer cette allure sportive. D’ailleurs, les roues pourront être montées en options avec des jantes (immenses) de 21″, rare sur ce segment.

Intérieur sportif

A l’intérieur, l’option retenue est la même que pour la carrosserie : la sportivité. En témoigne le poste de conduite orienté vers le conducteur et la poignée de maintien pour le passager au pied de la console centrale, là aussi comme sur la F-Type. L’aspect luxueux ne sera pas en reste pour autant avec notamment la possibilité d’opter pour une planche de bord en cuir et une finition en « Noble Chrome », qui rompt la tradition de l’usage privilégié des boiseries chez Jaguar.

Technologiquement parlant, le poste de conduite se veut connecté. Le système multimédia « Touch Pro » repose sur un écran tacile de 10″ à hauteur de main, quand l’instrumentation fait appel à un écran de 12.3″, comme le veut la tendance actuelle. Le tout peut être complété par un affichage tête haute couleur, achevant l’ambiance « cockpit » de la planche de bord.

Comportement de propulsion

Privilégiant majoritairement (et logiquement) la transmission intégrale AWD, le Jaguar E-Pace inaugure un nouveau chassis ayant la lourd tâche de transmettre des sensation de conduite d’une propulsion. Pour cela, Jaguar utilise les suspensions arrières Integral Link apparues sur le Jaguar F-PACE, cela au bénéfice de la réactivité de la direction,  la tenue de route, et l’absorption des impacts.

Pour parfaire le tableau, Jaguar a bien entendu eu recours à l’aluminium pour des raisons évidentes de gain de masse, et donc, d’agilité. à noter qu’il sera possible de choisir son style de conduite à la carte par le biais du système Configurable Dynamics. Sur les modes Normal et Dynamic, il peut gérer les réglages de la direction, la cartographie de l’accélérateur, la vitesse des changements de rapport, et de l’amortissement adaptatif (Adaptive Dynamics).

Moteurs de 150 à 300 chevaux

La gamme de moteurs se compose exclusivement de 4 cylindres, déclinés en 5 puissances. Pour commencer, 3 moteurs diesel sont au catalogues, les D150, D180 et D240 avec respectivement (comme leur noms l’indiquent) 150 ch (380 Nm), 180 ch (430 Nm), et 240 ch (500 Nm). En essence, le moteur le moins puissant débute à 249 chevaux (P250, 365 Nm), et le sommet de gamme revendique 300 chevaux (P300, 400 Nm). Seul la première motorisation sera disponible en 2 roues motrices, tout en proposant la transmission intégrale en option. Quant à la boite manuelle 6 rapport, elle sera montée de série sur les D150 et D180, tout en laissant la possibilité d’opter pour la boite auto ZF 9 rapports, imposée sur le reste des motorisations.

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