Alors que Ford présente sa nouvelle Mustang en Europe, le concurrent Chevrolet vient de dévoiler la sixième mouture de sa fantastique Camaro.

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Ford Mustang et Chevrolet Camaro sont deux icônes de la « muscle car » ou voiture sportive américaine. Elles ont en commun certains forts et jolis arguments et semblent amenées à continuer à se tirer la bourre sur les circuits, comme dans les colonnes de la presse spécialisées, car les deux marques concurrentes ont chacune sorti à quelques mois d’écart la sixième mouture de leur bête de course.

Chevrolet Camaro 6 : léger lifting et perte de poids

Même si les retouches stylistiques ne sautent pas aux yeux du quidam, la Camaro 6 a encore fait un sacré bond en avant depuis la précédente mouture, déjà très réussie et très bien accueillie par la critique internationale. Déjà, au niveau du poids de la bête : – 91 kilos par rapport à la Camaro 5. La nouvelle carrosserie permet déjà de gagner environ 60 kilos sur la balance. Ensuite, on retrouve à l’avant un train double-pivot de type MacPherson et à l’arrière un train multi-bras. En effet, la perte de poids ne pouvait s’expliquer que par la réduction des dimensions de la carrosserie. Cette dernière perd près de 6 centimètres en longueur (4784mm), idem en largeur avec 2 centimètres de perdus (1897mm) et encore 3 centimètres en hauteur (1348mm) et enfin 4 centimètres venant diminuer l’empattement à 281cm.

Sous le capot de la belle américaine bodybuildée, on pourra retrouver 3 moteurs différents, de 4, 6 ou 8 cylindres pour la Camaro SS. Pour ce dernier bloc, équipé d’une injection directe, on avance les chiffres de 455 chevaux avec couple de 617Nm pour une cylindrée de 6,2L. Il est accompagné d’une boite auto à 8 rapports, mais on peut heureusement choisir une boite manuelle en Active Rev-Matching de 6 rapports.

Derrière le volant, laisser le charme agir

Une fois dans l’habitacle de la Camaro, on se surprend à avoir notre regard attiré par le nouveau bouton Drive Mode Selector. Les modes Snow/Ice, Tor, Sport et Track sont proposés pour des sensations de conduite et des modifications parfois assez sensibles sur le comportement routier du bolide.

Passé ce « détail » d’importance, on se laisse envahir par le charme émanant de l’intérieur de la Camaro. Ici, pas de changements radicaux non plus. On retrouve les mêmes lignes esthétiques qui avaient déjà su séduire les observateurs les plus exigeants, même si la haute-technologie se montre toujours plus présente sur la console. Tout est largement configurable, comme les écrans de compteurs, la lumière d’ambiance LED à couleurs variées… mais on reste malgré tout assez loin de la surenchère et l’ensemble, sans être pour autant dépouillé, respire l’harmonie. On en oublierait presque un moment le besoin de mettre le contact.

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