e-tron quattro, un SUV électrique, autonome, connecté, équipé d’un éclairage interactif, de la recharge sans fil et d’aérodynamique active.
Audi, l’un des premiers constructeurs automobile à s’être invité au CES en 2011, nous propose cette année son concept e-tron quattro. Présenté au salon de Francfort en septembre dernier, Audi nous avait déjà montré et prouvé sa volonté de vouloir créer la voiture de demain sous toutes les coutures. On en sait aujourd’hui un peu plus sur les technologies de ce concept, avec des démonstrations de plusieurs de ses innovations.
Électrique et autonome, dans tous les sens du terme
Les allemands étant très attentif au succès florissant de Tesla, qu’ils ne peuvent laisser passer, se sentent obligés de répliquer. Dans l’optique de concurrencer dans un futur plus ou moins lointain le Model X de Tesla, cet e-tron quattro est donc avant-goût d’un hypothétique Q6. Il est donc électrique. L’architecture repose sur le même principe que pour Tesla, les batteries sous le plancher, 3 moteurs répartis sur les essieux (un sur l’essieu avant, les deux autres sur l’essieu arrière), permettant ainsi une transmission intégrale quattro si chère à la marque aux anneaux. Cette architecture ayant déjà faite ses preuves chez Tesla, Audi annonçait en septembre une autonomie de 500 km, et un 0 à 100 km/h en à peine plus de 4 secondes.
Petite innovation dérivée du monde du mobile, cette voiture est aussi capable de se recharger en « sans fil ». Le principe est le même que pour nos mobile : 2 bobines de cuivres, une pour l’émetteur (sous la place de parking par exemple) et une pour le receveur (en l’occurrence, sous la voiture, entre les deux roues avant), et la suite se fait avec le principe de l’induction. Une fois la voiture correctement positionnée, la recharge se fait sans intervention supplémentaire.
Mais autonome, l’e-tron quattro ne l’est pas que par la capacité de sa batterie, mais aussi par son « intelligence ». Bien évidemment, c’est la tendance actuellement, et au CES 2016 plus encore, ce concept est doté d’un pilote autonome. Cette technologie étant encore en phase de tests (certes bien avancés) chez la totalité des constructeurs, Audi n’a pas fait de démonstration. Mais il ne fait aucun doute que ce prototype est capable de se débrouiller presque tout seul sur route.
Aérodynamique Active et toit photovoltaïque
Et autre tendance actuelle sur les concept électriques actuellement : l’aérodynamique active. L’autonomie bien plus faible des voitures électriques ont poussée les ingénieurs à grandement travailler sur l’aérodynamique, afin de d’optimiser le coefficient de pénétration dans l’air (Cx) au maximum. Car plus ce dernier est faible, moins le véhicule aura besoin de « dépenser » d’énergie pour avancer. On comprends donc la grande importance de ce paramètre.
Le capot se voit donc greffé de prises d’air à volets actifs, des déflecteurs, eux aussi actifs, font leur apparition devant les roues arrières, et quant à la partie arrière, elle s’équipe d’un spoiler et d’un déflecteur afin d’appuyer la voiture au sol, et d’abaisser le coefficient de pénétration dans l’air au maximum.
Prolonger l’autonomie par tousles miyens possibles et imaginables, tel devait être le cahier des charges des ingénieurs Audi pour cet e-tron quattro concept. Et on le voit clairement, avec la présence d’un panneau solaire qui couvre l’intégralité du toit de la voiture. Quel est le rendement de ses cellules photovoltaïques ? Aucune information n’a été communiquées. Le résultat à l’heure actuelle ne doit pas être en adéquation avec les attentes du constructeur aux 4 anneaux, mais il y a fort à parier que l’idée ne s’arrête pas là et que le rendement devienne intéressant dans les mois et années à venir.
Ne m’appelez plus tableau de bord, mais « Cockpit »
Il serai définitivement dépourvu du maximum de boutons. Ecran tactiles partout, oui, mais réparti d’une manière ergonomique autour du volant, chacun ayant sa, ou plutôt ses fonctions prédéfinies. Les écrans sont OLEDs (en LEDs organiques) permettant d’être plus fin que jamais, et surtout pouvoir proposer un écran flexible pour la partie inférieur de la console centrale.
Les informations fournies sont multiples, variées, et particulièrement complètes. On peut bien évidemment avoir accès à internet, avec une multitude de données sélectionnées, triées, et présentées pour la conduite. A savoir également que les écrans sont interconnectés, ce qui signifie qu’il est possible de changer l’organisation de l’affichage à tout va, sans perdre ce qui a été lancé au préalable.
Quant à la partie arrière, cette année Audi nous présente les feux de la prochaine TT RS. Ils utilisent la même technologie OLED que les feux arrières de l’e-tron quattro, mais aussi que le cockpit de ce dernier. L’avantage de cette technologie, on le connais déjà, c’est la finesse et la restitution lumineuse extrêmement uniforme. Ces feux prennent donc un aspect tridimensionnel, donnant un coté esthétique très original.
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