Fortement attendu, le nouveau Cayenne se met à jour sur le plan technique, mais aussi esthétique, en reprenant le meilleur des Macan et Panamera.

Attendu au tournant, la troisième génération de Porsche Cayenne se dévoile enfin et compte récupérer son aura face à son petit frère, le Macan.

Un design plus fluide

Esthétiquement parlant, le Cayenne avait prit un gros coup vieux face au reste de la gamme. La Macan, au design bien plus dynamique, lui volait la vedette, se ressentant très fortement sur les volumes de ventes du grand SUV. Si la face avant évolue très peu, le reste de voiture subit quelques changements hérités de différents modèles de la gamme. Le profil donc, s’inspire du Macan avec des ailes plus galbées, une troisième vitre latérale plus étroite, et une lunette arrière plus inclinée.

A l’arrière, c’est sans surprise du coté de la récente Panamera que le Cayenne puise son inspiration. Le bandeau lumineux horizontal, nouvelle identité visuelle de la marque, est repris quasiment à l’identique de celui de la berline. Ce dernier donne au nouveau Cayenne une proue plus horizontale, stable, et dynamique.

Au niveau des dimensions, elles évoluent aussi vers plus de dynamisme. En longueur, le Cayenne grandit de 6 cm, pour 4,92 m. Ce gain de longueur profite au coffre, offrant 770 litres de chargement, soit 100 de plus qu’actuellement. En hauteur, le toit s’abaisse d’un petit centimètre accentuant l’évolution esthétique plus dynamique. Le poids évolue dans le bon sens, avec 65 kg de perdu sur la balance.

Dans l’habitacle aussi, on sent la forte inspiration de la planche de bord de la Panamera, avec notamment le grand écran tactile de 12.3″. Le design se veut très épuré, faisant presque disparaître presque toutes les commandes physique du tableau de bord. On retrouve néanmoins les aérateurs verticaux caractéristiques du Cayenne de part et d’autre de la planche de bord.

Des performances en progression

Techniquement parlant, le Cayenne profite également des dernières innovations maisons en matière de transmission et amortissement. Tout d’abord, les roues directrices à l’arrière font leur apparition, améliorant tout autant le comportement dynamique que la maniabilité dans les manœuvres, parfois compliquées compte tenu du gabarit de l’engin.

Ensuite, les suspensions pneumatiques adaptatives sont disponible en option, régulées par le sélecteur de mode de conduite, proposant entre autre de nouveaux modes Boue, Gravier, Roche et Sable. Niveau transmission, 4 roues motrices et boite automatique sont imposés. Pour cette dernière, c’est une nouvelle boite Tiptronic S à 8 rapports qui est à l’oeuvre, avec des temps de passage de rapport plus rapide qu’auparavant.

D’un point de vue technique, le Cayenne est (enfin ?) à la hauteur. Les motorisations se content pour le moment de deux 6 cylindres essence. Le premier, un 3.0 L turbo de 340 chevaux et 450 Nm de couple, sera la motorisation d’appel du Cayenne. Le second, sous l’appellation Cayenne S, a recours au 2.9 L bi-turbo bien connu des Panamera et Audi RS5, et délivre 440 chevaux pour 450 Nm de couple. Le 0-100 km/h est annoncé en 5,2 secondes, ou 4,9 secondes doté du Sport Chrono Package optionnel, et la vitesse maximale à 265 km/h.

 

 

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