Avec des changements plus sur le fond que la forme, cette nouvelle génération d’A4 met l’accent sur la technologie et l’efficience.

Après un teaser il y a quelques jours donnant rendez-vous à la presse hier, Audi dévoile sa nouvelle Audi A4. Ce qui change le plus, c’est surtout ce que l’on ne voit pas, car d’extérieur la différence n’est pas frappante avec l’actuelle génération. Mais on ne change pas une équipe qui gagne.

Design, dimensions et poids

Comme dit précédemment, esthétiquement, du moins à l’extérieur, le design évolue en douceur. Quoique… Tous les traits sont plus anguleux, plus tendus, le regard (maintenant Matrix LED) est plus agressif, la calandre prend de la largeur et devient plus verticale. Le design est précisément moins doux qu’avant et se rapproche des dernières productions de la marque, surtout de la TT pour la face avant.

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Les dimensions ne changent pas beaucoup non plus : +2,5 cm en longueur (4m73), +1,6 cm en largeur (1m84), une hauteur inchangée à 1m47 et un empattement légèrement allongé d’1,5 cm (2m82). Le coffre reste également à 480 litres pour la berline mais passe de 490 à 505 litres pour la version break Avant (1.510 litres en configuration maximale contre 1.430 auparavant).

En revanche, ce qui change plus, c’est son poids : elle perd 120 kg par rapport à la génération précédente, comme le veut la tendance actuelle qui tend vers toujours plus d’efficience. Cette prouesse a été réalisée comme souvent grâce à l’usage massif d’aluminium. Un grand soin a été également apporté sur l’aérodynamisme, avec un Cx (coefficient de pénétration dans l’air) record pour la catégorie de seulement 0,23. Tout cela pour permettre de consommer le moins possible et d’abaisser par la même occasion les rejets de CO2, mais ça nous y reviendrons plus en détail plus tard.

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Intérieur et Multimédia

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L’intérieur de cette nouvelle Audi A4 est en revanche, lui, est clairement nouveau. Il s’inspire également des dernières Audi Q7 et TT avec notamment l’apparition de l’Audi Virtual Cockpit et son écran de 12,3’’ venant remplacer les compteurs derrière le volant. En parlant du volant, il est également tiré du dernier Q7 pour la version classique et … de la TT pour le volant « sport ». La large buse de ventilation du côté passager fait aussi son apparition comme sur le Q7 et sa cousine Passat, un écran central de 8,3’’ vient trôner au milieu d’une planche de bord très épurée et horizontale, et le système de climatisation s’équipe d’un écran avec des boutons impulsifs et tactiles à la fois. Un intérieur qui respire la modernité au final.

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Le système MMI nouvelle génération, maintenant affiché sur 2 écrans, utilise la molette tactile MMI Touch, mais fait toujours l’impasse sur l’écran tactile. Il se dote de Google Earth, de la commande vocale intuitive (avec compréhension du langage naturel), de l’Audi Smartphone Interface (permettant d’utiliser Apple CarPlay et Android Auto), de l’Audi phone box (un logement sous l’accoudoir central avant permettant d’appairer et recharger votre téléphone sans fil s’il est compatible Qi). L’affichage tête-haute est disponible en option, ainsi qu’un très performant système audio Bang&Olufsen et un éclairage d’ambiance avec possibilité de changer la couleur à sa guise. Un module 4G est également disponible afin de pouvoir profiter pleinement de l’ensemble des informations proposée par Audi connect, mais aussi de créer un réseau Wi-Fi dans la voiture permettant de connecter jusqu’à 8 périphériques (smartphone, tablette, ordinateur).

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Les passagers arrières ne trouveront plus le temps long, l’Audi tablet inaugurée par l’Audi Q7 prend également place derrière chaque siège avant pour le bonheur des passagers arrière. Au programme, tablette Android reliée à multiples fonctionnalités de la voiture : suivi de l’itinéraire, accès aux musiques stockées dans le disque dur de la voiture, etc. en plus de toutes les fonctionnalités proposées par une tablette Android classique (Play Store, les services Google etc.) La climatisation tri-zone est également présente et est directement contrôlable par le conducteur, extrêmement bien pensé pour une familiale dans laquelle les place arrières seront souvent occupées par des enfants.

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Système d’assistance et pilote semi-automatique

Une panoplie d’assistances à la conduite est disponible sur cette nouvelle génération d’A4, la plus large de la catégorie selon Audi. Commençons par le Side Assist (détection de véhicules dans les angles morts), l’Active Lane Assist (maintien du véhicule au centre de la voie), l’Adaptive Cruise Control + Stop&Go (régulateur de vitesse adaptatif capable d’amener le véhicule à l’arrêt total et le faire redémarrer sans action du conducteur sur les pédales), et le Traffic Jam Assistant (pilote automatique dans les bouchons, couplant les deux systèmes d’assistance précédents, jusqu’à 65 km/h).

Hérité du Q7, l’A4 s’équipe de l’Audi Predictive efficiency assistant, qui couplé à l’ACC (Adaptive Cruise Control) et l’Active Lane Assist commence à sérieusement ressembler à un pilote automatique. Dans le détail, cet assistant gère entièrement les pédales d’accélérateur et de frein grâce à de multiples données : données GPS (par exemple si un virage arrive, la voiture ralentira toute seule), les informations fournies par la caméra intégrée dans le pare-brise (qui détecte les panneaux de vitesse permettant d’adapter la vitesse en conséquence, et détecte le marquage au sol pour maintenir la trajectoire au centre de la voie) et des radars longue portée (qui servent à l’ACC, et freine automatiquement la voiture lorsqu’une voiture est devant). Le meilleur étant que tout cela est calculé de manière à ce que la voiture soit la plus économe et efficiente possible. Au final, cette nouvelle A4 (avec toutes ces options, certes) est quasi autonome. Il ne suffit plus que de lui donner la direction générale à suivre, car elle n’est pas encore capable de gérer seule les ronds-points, intersections ou changement de voies. Le reste elle s’en occupe seule !

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Ajouté à cela vient la panoplie Pre Sense, qui comporte Pre Sense basic, Pre Sense rear et Pre Sense City. Cette panoplie est en quelque sorte le sixième sens de la voiture et se base aussi un éventail de données (caméra, radars, ESP, comportement du conducteur). Le premier, Pre Sense basic, d’une part détecte une perte de contrôle du véhicule, par exemple lors du passage sur une plaque de verglas, et prépare la voiture à un éventuel accident (fermeture des vitres et du toit ouvrant, tension des ceintures et allumage des feux de détresse) et d’autre part évite les collisions avec la voiture de devant (pendant un moment d’inattention de la part du conducteur ou si la voiture de devant n’était pas visible). Le Pre Sense rear agit de la même manière que le Pre Sense basic en préparant ses passagers à un accident (fermeture des vitres et du toit ouvrant, tension des ceintures et allumage des feux de détresse) dans le cas où une voiture arrive trop vite derrière. Le Pre Sense City quant à lui immobilise la voiture lorsqu’un piéton traverse devant la voiture (jusqu’à 85 km/h).

Et pour finir, à tout cela viennent s’ajouter des assistances destinées à la conduite en ville et au stationnement. Le park assit permet désormais de garer aussi bien de manière parallèle que perpendiculaire à la route. L’exit warning prévient les passagers, à l’aide d’une alerte lumineuse sur les portières, de l’arrivée d’une voiture ou d’un vélo dans l’angle mort au moment de descendre de la voiture. Le rear cross-trafic assist prévient quant à lui, lors d’une manœuvre de stationnement, de l’arrivée d’un véhicule (caché par les voitures de garées de chaque côté) sur la route transversale à la place de parking. Et (promis, c’est le dernier) le Turn Assit vous évitera de percuter une voiture lorsque vous traversez la voie inverse pour rejoindre une rue située à gauche. A noter également qu’il est désormais possible d’avoir la vue aérienne périphérique à l’aide de 4 caméras grand angle

Une large gamme de motorisations efficientes

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Une palette de 7 moteurs est disponible sur cette nouvelle A4, allant de 150 ch à 272 ch. L’habituel 4 cylindres 2.0 TDI sera décliné en 150 ch (320 Nm), et 190 ch (400 Nm) dès sa sortie. A noter que le 2.0 TDI 150 portera le badge « Ultra », afin d’abaisser la consommation au maximum, et qu’une version moins puissante 2.0 TDI 122 ch sera disponible en 2016. Pour le 6 cylindres 3.0 TDI, il voit ici sa puissance grimper à 218 (400 Nm) et 272 ch (600 Nm).

Pour la gamme essence elle est ici composée de 3 moteurs 4 cylindres. Le petit 1.4 TFSI de 150 ch (250 Nm) pour le moins puissant, et le 2.0 TFSI, désormais doté d’une double injection (directe et indirecte, pour plus d’efficience), est décliné ici en une version « Ultra » de 190 ch (320 Nm) et une version normale de 252 ch (370 Nm). Le break Avant sera également proposé en version g-tron au gaz naturel compressé, avec le 2.0 TFSI de 170 ch (270 Nm)

Tous les 4 cylindres (soit tous les moteurs essence et les 2.0 TDI), seront disponibles avec une boite manuelle 6 rapport ou S-Tronic 7 rapports en option. Le 3.0 TDI 218 ch se voit lui la boite S-Tronic imposée, quant au 3.0 TDI 272 il n’est disponible qu’avec la boite Tiptronic 8 rapport. La transmission intégrale Quattro sera quant à elle disponible en option sur les 2.0 TFSI 252, 2.0 TDI 190 et 3.0 TDI 218, et installée d’office sur le 3.0 TDI 272.

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Audi promet avoir fait un gros travail sur ces nouveau moteurs, pouvant consommer jusqu’à 21% de moins que la génération précédente. Par exemple, le 2.0 TDI 150 Ultra consomme 3.7 L/100 km (95 g de CO2/km) pour la berline et 3.8 L/100 km (99 g de CO2/km) pour le break. Pour le 2.0 TFSI Ultra de 190 ch, la consommation sera de 4.8 L/100km (109 g de CO2/km) pour la berline et 5.0L/100km (114 g de CO2/km) pour le break.

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