Le numéro un mondial des véhicules de tourisme avec chauffeur s’intéresse de très près au service de cartographie Here de Nokia.

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Uber n’a pas fini d’uberiser l’économie. Après avoir mis une fessée historique aux taxis, puis titillé les législateurs avec son offre UberPOP de courses entre particuliers, la firme américaine s’intéresse au co-voiturage avec UberPool… et à la livraison de produits alimentaires avec UberFresh.

Mais une autre rumeur bruisse depuis quelques jours : Uber s’intéresserait de très près à Here, le service de cartographie et navigation GPS de Nokia, disponible notamment sur les smartphones, et qui propose une alternative sérieuse et efficace à Google Maps ou Bing Maps.

Il faut dire que Here a quelques arguments à faire valoir : avec un chiffre d’affaire  de 1,1 milliard de dollars, le service de Nokia a de quoi attiser quelques convoitises, surtout si l’on sait qu’il détient quelque 80% de parts de marché dans les systèmes de navigation embarqués dans l’automobile.

D’ailleurs, Uber ne serait pas le seul sur les rangs : un consortium regroupant BMW, Daimler Mercedes-Benz, Audi et le moteur de recherche chinois Baidu s’est également porté acquéreur, preuve de l’intérêt que suscite Here, basé à Berlin et employant quelque 6000 collaborateurs.

S’affranchir de Google ?

On prête à Uber des projets de développer un dispositif de voiture autonome, et l’acquisition de Here s’inscrirait dans cette vision. Une démarche qui aiderait aussi Uber à s’affranchir d’une trop grande dépendance de Google Maps, ce qui est cependant quelque peu étonnant quand on sait que Google est l’un des principaux actionnaires d’Uber.

Nokia devrait faire connaitre sa position d’ici la fin du mois.

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