La nouvelle A5 propose une évolution esthétique tout en douceur, qui cache en revanche une importante mise à jour technique et technologique.
Après plusieurs semaines de teaser (avec les hashtags #SoGehtCoupé et #NowThatsACoupé), Audi a dévoilé hier soir la nouvelle génération d’A5, et sa déclinaison sportive S5.
Evolution et distinction
La première chose qui frappe est la ressemblance frappante avec la génération actuelle de l’A5. L’évolution est si dosée que l’on pourrait croire à un gros restylage, chose somme toute fabituelle Audi et plus généralement chez les constructeurs allemands. Mais ce n’est pas le cas, puisque tout le reste change. Ce conservatisme esthétique est d’ailleurs totalement assumé par Audi, et ce pour une raison simple, l’actuelle génération d’A5 a énromément plut, et plait toujours. Des mots du designer de l’ancienne génération, Walter Da Silva (connu du groupe VAG), l’A5 est la plus belle de ses créations.
On remarquera tout de même le capot plus plongeant, permettant ainsi à la calandre d’être plus large, et une ligne de caisse plus aiguisée, plus affûtée, permettant de donner plus de volume aux ailes. Ces petits détails, ainsi que la forme des phares assez inattendue, permettent en revanche de distinguer extérieurement l’A5 de la demi sœur à 4 portes, l’A4. En effet, bien que les évolutions sur chacune soient minimes, elles prennent des directions opposées. Le coupé cherche clairement à s’émanciper de la berline. Quand l’A4 opte pour des traits toujours plus linéaires et continus, l’A5 cherche au contraire à exagérer ses rondeurs, au point de donner l’illusion, sous certains angles, de voir une Muscle Car.
Intérieur
A l’intérieur en revanche, c’est le contraire. L’A5 reprend à l’identique la planche de bord de l’A4 ainsi que les portières (ce qui n’était pas tout à fait le cas pour la génération précédente). Choix compréhensible, tant il est difficile de reprocher quoique ce soit à l’intérieur de la nouvelle A4. Se concentrer sur l’apparence extérieur paraissait le plus important à Ingolstadt. On notera quand même que le coffre progresse de 10 litres pour atteindre le volume de 465 litres, et que la banquette arrière s’offre le luxe d’être fractionnable en 40/20/40.
Plateforme MLB Evo : au suivant !
L’A5 passe bien évidemment à la nouvelle génération de plateforme modulaire du groupe VAG, nommée MLB Evo, déjà présenter sur la dernière A4. Au programme, une réduction de 60 kg de la masse totale à vide, dû à un usage plus important d’aluminium. Le Cx diminue également, pour descendre jusqu’à 0,25. La nouvelle A5 se positionne comme le véhicule le plus léger de sa catégorie (notamment face aux Classe C Coupé et Série 4). Elle est donc plus efficiente que jamais, et cela nous amène au chapitre suivant : les motorisations.
(Toujours) plus avec moins
C’est avec cette phrase que l’on peut résumer cette nouvelle gamme de motorisations. Au nombre de 6 (en tenant compte de la S5) au catalogue, les puissances s’étendent de 190 à 354 chevaux. Tout d’abord, trois 4 cylindres : le 2.0 TDI 190 chevaux, et le 2.0 TFSI décliné en 190 et 252 chevaux. Ces moteurs pourront être équipés, en option, de la toute nouvelle transmission Quattro Ultra. Pour rappel, ce nouveau Quattro permet de transformer le véhicule en simple traction lorsque les 4 roues motrices ne sont pas nécessaires, et ainsi minimser la consommation. Vient ensuite le moins puissant des V6, le 3.0 TDI 218 ch, lui aussi en 2 traction. Ces 4 moteurs seront proposés avec une boite manuelle 6 rapport, ou automatique S-Tronic 7 rapport en option. Pour le haut du panier, ont trouve le 3.0 TDI cette fois-ci doté de 286 chevaux, et le 3.0 TFSI de 354 chevaux, présent sous le capot de la S5. Ces deux derniers moteurs seront d’office équipé la transmission Quattro classique, ainsi que la boite Tiptronic à 8 rapports.
Performance
De manière globale, Audi annonce avoir augmenté la puissance de sa gamme de motorisations de 17 %, tout en réduisant la consommation de 22 %. Pour l’Audi S5, le 0 à 100 km/h est annoncé être abattu en 4,7 secondes pour une vitesse max limitée à 250 km/h. Le tout est annoncé pour une consommation mixte de 7,3 L/100km.
Technologie : connectée et presque autonome
L’A5 hérite là aussi de tous les derniers équipement hi-tech de sa demi-sœur A4. L’intérieur se dote d’un écran central HD de 8,3 pouces (optionnel), du combiné d’instrumentation Virtual Cockpit de 12,3 pouces (optionnel également), ainsi que de la fonctionnalité Smartphone Interface (regroupant Apple CarPlay et Android Auto) couplé à l’Audi Phone Box (chargement sans fil dans l’accoudoir etc..). Niveau assistance à la conduite, on retiendra surtout l’arrivée du Traffic Jam Assist (pilote autonome dans les bouchons) et de l’Audi Predictive Assistant, rendant l’A5 presque autonome. Cet assistant permet en effet de réguler au mieux la vitesse du véhicule en se basant sur les données GPS (courbes et reliefs), les panneaux de vitesses (lus par la caméra) et l’Adaptative Cruise Control (le régulateur de vitesse adaptatif). Il ne reste donc plus qu’à gérer la direction, elle-même fortement assistée (presque autonome), surtout sur autoroute.
Encore un peu de patience
Son arrivée en concession devrait débuter en octobre. Pour le moment les tarifs n’ont pas été dévoilés, inutile donc d’espérer la commander. Et pour les déclinaisons cabriolet et Sportback, il faudra là encore patienter quelques semaines, voir mois. Leur présentation est attendue pour le Mondial de Paris.
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