Pointé du doigt lors du décès d’un conducteur d’une Tesla Model S, l’AutoPilot est mis hors de cause. Le constructeur se réjouit, et règle ses comptes.
L’AutoPilot Tesla continue de faire l’actualité, avec une bonne nouvelle pour le constructeur californien
« Aucun défaut »
Suite à l’enquête menée par la NHTSA dans l’affaire de l’accident mortel d’un conducteur de Tesla Model S, le système de pilotage semi-autonome a été totalement mis hors de cause. Lors d’un entretien téléphonique accordé aux journalistes américains, l’organisme de la sécurité routière américaine a conclut que « L’enquête n’a pas trouvé de défaut au logiciel […], par conséquent, l’enquête est close« . Après de nombreux tests en situation et analyse du logiciel, aucun défaut n’a été trouvé, et aucune faiblesse du système n’a pu être prouvée.
L’erreur est humaine
Pour les enquêteurs, qui on fait une reconstitution, l’erreur serait d’origine humaine. Le conducteur a eu 7 secondes pour voir le poids lourd, et freiner en conséquences. Pour rappel, ce dernier traversait la voie suivie par la Tesla. Cela implique alors que le conducteur ne portait aucune attention sur la conduite. Elon Musk s’est aussitôt réjouit de la nouvelle, persistant dans sa position selon laquelle l’AutoPilot, bien que partiellement autonome (ne permettant pas encore de se passer de l’attention du conducteur) serait plus sûr qu’une conduite humaine : « les données montrent que les accidents impliquant les véhicules Tesla ont diminué de près de 40 % après l’installation du système d’autopilotage »
Quand Tesla dépose également plainte
Sterling Anderson, précédent responsable du programme AutoPilot chez Tesla, accuse un dépôt de plainte provenant de son ancien employeur. Selon l’objet de la plainte, ce dernier aurait tenté de débaucher une douzaine d’ingénieurs de son ancienne équipe pour leur proposer de le rejoindre dans sa nouvelle start-up de pilotage autonome, créée avec Chris Urmson, ancien responsable du projet Google Car. Tesla l’accuse aussi d’avoir volé des informations confidentielles avant de quitter son poste, avant bien évidemment d’en effacer toute traces. Bien évidemment, ce dernier dément et qualifie même ces accusations « d’une surprenante paranoïa et d’une peur malsaine de la concurrence« . Affaire à suivre.
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