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Road-trip de luxe : de Lyon à Rome (et retour) en Infiniti Q50S

Quand nous avons conclu notre partenariat « Premium » avec Infiniti, l’idée était entre autres – comme avec toutes les entreprises partenaires Premium de Presse-citron – de vous faire vivre l’expérience de l’intérieur, en accédant en avant-première à diverses infos et actus autour de la marque de luxe du groupe Renault-Nissan, comme nous l’avons déjà fait avec diverses opérations comme le teasing autour de la future Q30 à Goodwood. Et comme nous allons continuer à le faire à l’occasion du Salon de Francfort et d’autres manifestations à venir, ou encore lors d’une visite du centre de design européen d’Infiniti à Londres.

Mais l’idée était aussi de faire un peu de « story-telling » (bouh le vilain mot) et de partager sur les réseaux sociaux nos impressions d’utilisateur quotidien de l’un des plus beaux modèles de la marque : l’Infiniti Q50S. C’est ainsi que vous retrouvez régulièrement des posts et des photos sur Instagram et Facebook (et un peu Twitter) relatant différents déplacements, personnels, de loisirs ou professionnels à bord de cette étonnante berline. Car Infiniti, très connu au Japon et aux USA, reste encore une marque de luxe relativement confidentielle en Europe, même si elle jouit d’une excellente image, principalement portée par le SUV QX70, fleuron de la gamme, au design aussi unique qu’audacieux.

Pourquoi Infiniti ? Pour plusieurs raisons. D’une part des raisons humaines et relationnelles : alors que l’idée d’inclure une marque automobile dans notre offre Premium n’avait pas encore germé, j’étais convié aux essais de la nouvelle Q50 Turbo en décembre 2014, et lors de cette journée le courant était particulièrement bien passé avec Gilles, Venceslas et toute l’équipe Infiniti qui organisait ces essais dans les Alpes italiennes. En second lieu… la voiture, dont je ne connaissais rien, et qui m’avait bluffé le temps d’un aller-retour Turin – Cervinia, mixant de longs tronçons d’autoroute avalés à vitesse soutenue et des portions de montagne sinueuses et parfois un peu piégeuses. Enfin, le côté high-tech, tactile et connecté de l’auto avait fini par me convaincre que nous devions faire quelque-chose avec Infiniti, une marque jeune, ouverte et… premium.

Après quelques escapades printanières à Paris, Barcelone, Milan, Monaco ou le Sud-Ouest, la période des vacances d’été fut l’occasion de mettre le cap une nouvelle fois plein sud à partir de Lyon, en passant par une étape sur la Côte d’Azur, puis par Gênes, Florence pour atteindre notre destination finale, Rome.

Soit près de 2500 kilomètres (de plus) au volant de l’Infiniti Q50S, pour vous raconter par le détail comment se passe la vie à bord, les trucs bien, les trucs moins bien, et vous faire connaitre une autre version du premium que l’incontournable triplette germanique que vous connaissez certainement tous.

Infiniti Q50S, kezako ?

Comme je le disais plus haut, Infiniti n’est pas la marque la plus connue par ici puisqu’elle n’est présente officiellement en Europe – et en France notamment – que depuis 2008, alors qu’elle existe aux USA (où elle est considérée comme une marque américaine) depuis sa création en 1989. Si vous ne savez pas vraiment, vous en avez certainement entendu parler depuis que l’emblématique et impressionnant QX70 a fait son apparition dans nos contrées, avec son look incroyable qui ferait passer un Cayenne ou un X5 pour de vulgaires fourgonnettes (note au lecteur : avant de me lyncher, sachez que je n’ai rien contre ces deux derniers et que j’ai même tendance à être assez fan du Cayenne en temps normal).

L’autre modèle le plus répandu ici est donc la Q50, berline sortie en 2014, qui se situe sur le segment D, à savoir celui des Audi A4, BM Série 3 et autres Mercedes Classe C. En vérité, la gamme Infiniti Q50 serait plus proche en taille et en look général d’une BMW Série 5. Disons qu’elle se situe entre les deux.

Si la voiture commence à sérieusement séduire les flottes d’entreprises dans sa version 4 cylindres Diesel 2.2 L de 170 chevaux, pour ces différents périples, j’ai la chance d’avoir à ma disposition la version « S », à savoir la Q50 S Hybrid Sport Tech de son vrai nom, qui se situe tout en haut de la gamme, qui plus est en version « Full Specs », donc bardée de toutes les options (dont la plupart sont en série sur ce modèle), et nous verrons plus loin qu’en termes d’équipements, la liste est juste impressionnante. Pour vous la faire simple dans un premier temps, sachez que ce modèle est équipé d’une motorisation hybride composée d’un moteur thermique 6 cylindres en V de 3,5 L développant 304 chevaux, complété d’un moteur électrique offrant 60 chevaux, ce qui nous fait un total de 364 chevaux si je compte bien, soit par exemple 14 chevaux de plus qu’une Porsche 911 Carrera 2015 [1]. Une puissance qui n’est pas là pour faire joli puisqu’elle se traduit en chiffres de performances qui situent cette berline dans la haut du panier : accélération de 0 à 100 km/h en 5,1 secondes (soit 4 dixièmes de mieux que la Porsche Panamera S E-Hybride) et vitesse de pointe (limitée électroniquement) de 250 km/h – sur circuit allemand bien sûr.

Tout cela pour vous situer le bestiau et vous dire que toute américano-japonaise et « luxe » qu’elle soit, cette voiture est une sérieuse cliente quand il s’agit de ne pas amuser le terrain, ce que j’ai pu constater sur autoroute (en respectant les limitations de vitesse bien sûr) où j’ai vu disparaitre à de nombreuses reprises dans mes rétroviseurs des voitures qui se pensaient mieux dotées et qui me collaient au train, au grand désarroi de leur conducteur (oui j’arrive à lire dans le regard des gens que je dépose sur place le temps d’une reprise après avoir poireauté pendant dix minutes derrière un quarante-tonnes polonais vissé sur la file de gauche à 80 km/h, pas vous ?).

Etape 1 : Lyon – Sanary Sur Mer

En fait cette portion doit nous mener à notre première étape à Six-Fours où nous allons passer quelques jours. Nous avons la bonne idée de partir un samedi 15 août car si à 50 ans tu n’as pas vécu un Valence – Orange en quatre heures au lieu d’une par 35 degrés à l’ombre tu as raté ta vie.

Prête pour le grand voyage

L’occasion de tester déjà plusieurs équipements de confort et de sécurité de la Q50S. Passons sur l’air conditionné qui distille discrètement et maintient une fraicheur agréable dans l’habitacle, en mode automatique, pour en venir d’abord au GPS, qui est censé nous indiquer les encombrements, ralentissements, et autres bouchons. Bon, on ne va pas se mentir, les GPS embarqués, même dans des voitures à plus de 60.000 euros, ne sont jamais vraiment au top, surtout quand on est habitués aux services et à la précision d’un Google Maps Navigation ou même d’un Waze. Celui de la Q50S ne faillit pas à la règle. C’est précis, fluide, mais ça manque cruellement d’informations en temps réel, et même si certains problèmes sont parfois signalés, les infos sont rarement à jour.

Pas vraiment la faute d’Infiniti pour le coup mais plutôt celle du système TMC (Traffic Message Channel), ce dispositif sous norme européenne qui diffuse des informations de circulation via le système RDS de la radio FM. Si ce dernier fournit parfois des indications pertinentes, il est quand même assez souvent à la ramasse, signalant des bouchons qui ont sauté depuis longtemps, ou insistant pour nous faire changer d’itinéraire sous prétexte d’un « incident en vue » alors qu’il n’y a rien et que la route est parfaitement dégagée.Il faut savoir résister au TMC parfois.

La route des Calanques, vers Cassis, idéale pour la vue… et les virages

Côté confort, c’est une sorte de summum. Cette auto est une véritable dévoreuse de bitume dans une ambiance Première Classe, et le plaisir de conduite qu’elle offre est une irrésistible invitation au voyage, ce qui n’est pas très écologiquement correct tant on à tendance à préférer les trajets à son bord que prendre le train, même pour de longues distances. Juste pour le plaisir. Calé à 130 km:h à l’aide du régulateur de vitesse adaptatif (qui calque votre vitesse sur les voitures vous précédant, suivant leurs freinages et accélérations, à une distance paramétrable), le gros V6 ronronne tranquillement, tellement tranquillement que vous ne l’entendez quasiment pas, et qu’il profite de la moindre descente pour passer le relais au propulseur électrique, faisant descendre la consommation de carburant à 0 litres aux 100. Le silence qui règne dans cette auto même à vitesse soutenue est impressionnant, et rappelle un peu celui d’une Tesla.Des conditions idéales pour connecter iTunes ou Spotify ou tout autre service de musique installé sur votre smartphone et streamer des playlists (celle de nos vacances était principalement composée de Ratatat et de Ratatat, avec un peu de Ratatat entre les deux) tranquille en BlueTooth ou en USB sur les 14 hauts-parleurs du système Böse intégré, qui offre une qualité de son et une puissance étonnantes.

Bon bien sûr, si vous passez en mode Sport et que vous envoyez un petit kick down pour réveiller la bête, le léger souffle se mue immédiatement en un rugissement assez grave, qui rappelle que vous disposez d’une bonne cavalerie de plus de 360 chevaux sous la pédale, et ma passagère préférée pourra vous confirmer que l’effet coup de pied au derrière est garanti.

Etape 2 : Six-Fours Gênes

Après quelques jours de repos sur la Côte d’Azur, la bête reprend du service pour nous emmener à Gênes, où nous faisons une escale pour une nuit. C’est l’arrivée dans un nouvel univers, celui des autoroutes étroites, à deux voies, sinueuses, ponctuées d’innombrables tunnels, avec vue sur mer. La partie italienne a ceci de particulier que les contrôles de vitesse semblent très rares, pour ne pas dire inexistants malgré quelques panneaux indiquant des radars que nous ne voyons jamais. D’ailleurs en 2000 kilomètres sur les autoroutes italiennes nous n’avons pas vu un seul contrôle, pas un carabinieri à l’horizon, et nombre des cahutes en béton qui servent de radars semblent inactives ou désaffectées. Ce qui n’est pas une raison pour ne pas respecter les limitations de vitesse bien sûr, qui sont fixées à 110 km/h dans la majeure partie du trajet entre Monaco et Gênes. Certains conducteurs – essentiellement italiens – qui semblent bien connaitre cette portion, ne s’embarrassent pas, eux, de ces précautions, et le rythme général est plutôt élevé, à tel point que si vous voulez vraiment vous stabiliser à 110, vous vous faites fréquemment dépasser par de puissantes autos principalement allemandes, l’occasion de repasser en mode Sport et d’essayer de se caler sur leur rythme en les utilisant comme véhicules ouvreurs, et donc de se mesurer aux Audi A8, S5, et autres rivales. La Q50S relève le défi avec beaucoup d’enthousiasme : la direction se fait plus ferme et plus directe, les accélérations plus franches (je pourrais même dire plus violentes tant ça envoie) et le freinage plus mordant. Seul l’amortissement ne change pas, mais la voiture, bien que très confortablement amortie, reste ferme et s’avère particulièrement stable en courbes, ne souffrant pratiquement d’aucun roulis.

La fête des tunnels entre Nice et Gênes

Après 360 kilomètres à ce rythme nous arrivons à gênes en fin d’après-midi sous un déluge, la Ligurie subissant des pluies torrentielles depuis trois jours, ce qui dans ces conditions de visibilité très réduite et d’adhérence précaire nous permettra de constater encore une fois le côté très rassurant des assistances à la conduite de la Q50S, et notamment de son « Pack bouclier de sécurité » incluant un système de prévention des écarts et de suivi de voie, le régulateur de vitesse intelligent, la surveillance des angles morts, le système de freinage avant d’urgence, ainsi que le dispositif anti-collision frontale.

On notera au passage le regard mi-curieux mi-étonné des italiens devant cette voiture au museau de fauve et aux hanches généreuses, pratiquement inconnue chez eux, notamment quand celle-ci évolue en mode électrique dans un silence total au cœur des rues étroites de leurs villes, puis fait entendre le son rauque de son V6 à l’occasion d’une petite accélération. Au pays de Ferrari, Lamborghini et autres Maserati on a un certain goût pour les belles choses, et la Q50S, qui en fait assurément partie, ne laisse manifestement pas indifférent.

Etape 3 : Gênes – Florence – Rome

Deux petites heures pour rejoindre la capitale de la magnifique Toscane sous un soleil éclatant, le temps d’une balade et d’un déjeuner dans la vieille ville (dont certains angles rappellent très fortement… Lyon), et c’est reparti pour Rome, destination finale. Autoroute tout le long, les tunnels et les courbes serrées ont fait place à la plaine vallonnée et à de grands lignes droites qui traversent la campagne dorée et magnifiée par un temps parfait. Après nous être résignés à ne plus suivre le rythme très élevé de certains usagers, nous nous calons de nouveau à 130, laissant les BM, Ferrari, Cayenne et autres Panamera nous dépasser dans un souffle à des vitesses qui vaudraient d’être définitivement classés dans la catégorie grand criminel dans notre beau pays. Notons quand même au passage que selon les statistiques les plus récentes, l’Italie n’est pas un si mauvais élève en matière de mortalité routière puisque le nombre de tués sur les routes par million d’habitant est de 58, contre 50 pour la France (et… 30 pour le Royaume Uni, champion d’Europe), alors que la vitesse moyenne réelle sur autoroute parait plus élevée, et que les radars sont très rares. Vous en tirerez les conclusions que vous voulez, entre autres que les italiens conduisent plutôt bien mais vite, moi j’ai ma petite idée. Bien sûr, les chiffres restent élevés, et un seul tué sur la route sera toujours un mort de trop, nous sommes bien d’accord.

Aux portes de Florence

L’arrivée à Rome se fait enfin sur une autoroute élargie à deux fois trois voies, et il faut être attentif à la fois à l’écran du GPS et à la route, parfois un peu défoncée, mal délimitée et mal signalisée pour ne pas se tromper de trajet tout en gardant son sang-froid face à l’empressement de certains conducteurs et leur propension à vous coller au .c… sans raison, juste parce-que c’est Rome et qu’à Rome on roule vite.

Désolé la Q50S, mais pour visiter Rome, rien de tel qu’une Vespa

Mais tout se passe bien et nous arrivons à l’hôtel sans encombres, sans embouteillages, et à l’heure prévue. Fin du périple. Une semaine plus tard le retour Rome-Lyon se fera d’une traite via Turin et le Fréjus (55 euros la traversée du tunnel, yahou !), avec une halte déjeuner au-dessus de Riomaggiore, dans la superbe région des Cinq Terres. Soit environ 1200 kilomètres en 12 heures, déjeuner inclus, et une arrivée frais et dispos. On ne dira jamais assez à quel point une bonne climatisation et une excellente insonorisation sont des facteurs de confort – et donc de sécurité – fondamentaux dans une voiture.

Ajoutez à cela dans la Q50S des sièges cuir électriques proposant 8 réglages différents à mémoire et ventilation, conçus à partir d’une technologie empruntée à la NASA, spécialement étudiée pour limiter la fatigue musculaire lors de longues périodes en position assise, et vous comprenez mieux pourquoi après 1200 kilomètres vous n’arrivez pas plus fatigué que si vous en aviez parcouru la moitié avec une autre voiture.

Les époustouflants paysages des Cinq Terres en Ligurie

Trop sérieuse pour être joueuse ?

Avec la Q50S, sortie en 2014, Infiniti a conçu l’une des voitures les plus high-tech de sa catégorie. La liste des équipements serait trop longue à établir, et vous la trouverez en détail ici, mais sachez entre autres que je peux lui demander de me lire ma timeline Facebook en mode vocal (y compris les commentaires) et bien sûr de l’afficher sur l’un des deux grands écrans tactiles intégrés dans la console centrale, ou encore préparer un itinéraire sur Google Maps sur mon PC et l’envoyer d’un clic à la voiture, la connexion se faisant via votre smartphone en USB, celui-ci se muant alors en modem pour transformer la Q50S en voiture connectée. D’autres applications sont disponibles comme par exemple Google Search, et Infiniti en promet de nouvelles à venir. Pour ma part je crois les doigts très fort pour qu’une prochaine mise à jour rende le système d’info-divertissement Infiniti InTouch compatible Apple CarPlay, ou Android Auto, ou, soyons fou, les deux.

Une autre caractéristique unique de la Q50S : son système de direction électronique, « steer by wire », inspirée des systèmes de commandes « fly by wire » connus dans l’aéronautique. De quoi s’agit-il ? C’est simple : il n’y a plus de colonne de direction, plus de lien physique entre le volant et les roues. Ou plus exactement, la colonne n’est plus utilisée qu’en cas d’urgence ou de panne de l’électronique. La direction est assurée électroniquement par des boitiers reliés par câbles, un pour le volant et un sur chaque roue avant. Si certains essayeurs n’ont pas plébiscité ce système au prétexte qu’il gomme les sensations en supprimant tout retour d’information du train avant en conduite sportive, personnellement j’adore. Bien sûr je n’ai pas (encore) eu l’occasion de tester les limites de la voiture sur circuit, mais en utilisation quotidienne, ce système apporte un confort de conduite supplémentaire qui participe beaucoup de la douceur générale de la voiture. Et qui dit électronique dit réglages personnalisés. Ainsi est-il possible de régler la direction selon ses préférences en jouant sur deux critères : la souplesse de celle-ci et sa démultiplication. Vous pouvez alors opter pour une direction très douce et/ou plus dure, directe ou moins directe, et toutes les combinaisons possibles entre ces critères, sur trois niveaux différents. Ne pas prendre de retour de volant ou de coups de raquette lorsque vous roulez sur des routes dégradées est un confort et un plaisir certain, vous procurant la sensation de vous déplacer sur un tapis volant. Je vous épargne tous les autres détails sur la direction mais sachez que celle-ci est intelligente et accentue toute seule le braquage si vous êtes un peu mou sur le volant en conduite sportive…

Tout cela peut faire douter les puristes et les amateurs de conduite sportive car ces caractéristiques décrivent l’archétype de la voiture aseptisée qui ne serait pas loin du véhicule autonome sans chauffeur qu’on nous promet pour bientôt (l’horreur !). Rassurez-vous, il n’en n’est rien. Tout d’abord parce-qu’il est possible de désactiver (ou de ne pas activer) toutes les aides à la conduite disponibles, et d’autre part parce-que la Q50S est dotée d’un sacré caractère. Concernant les aides, je considère pour ma part qu’elles sont un « mal nécessaire ». Dans un usage quotidien « normal », c’est à dire 90% du temps pour 90% des conducteurs, ces aides sont un vrai plus car elles contribuent très fortement et concrètement à la sécurité. Un moment d’inattention peut très vite arriver à tout le monde, en ville ou sur autoroute, et là vous bénirez la voiture d’avoir freiné à votre place (ou avant vous) lors d’un fort ralentissement ou lors de l’émergence d’un obstacle, alors que vous étiez occupé à regarder le GPS ou changer de station de radio. Ce genre de dispositif peut concrètement sauver des vies, et cela a déjà certainement été le cas.

Mais si vous voulez vous amuser un peu, vous n’avez que deux clics à faire pour passer du cocon sécuritaire au nirvana des sensations sportives : désactiver les aides à la conduite et passer en mode Sport. Et si vous voulez vraiment vous prendre pour Sébastien Vettel (le champion de F1 qui a participé activement à la mise au point de la Q50S), passez donc en mode boite de vitesses manuelle, en passez les rapports à la volée à l’aide des palettes en titanium situées de chaque côté du volant derrière celui-ci.

Je peux vous dire que dans ces conditions vous n’avez plus la même auto entre les mains : le V6 pousse des rugissements pleins de santé, et surtout vous découvrez une voiture aussi joueuse que facile à maitriser. Je ne vous ai pas précisé que nous avons affaire à une pure propulsion (elle existe aussi en 4 roues motrices), et que quand vous envoyez 364 chevaux sur les roues arrière vous vous offrez des burns dignes de ceux que j’ai pu envoyer avec une Mustang ou une Camaro, mais surtout des dérives du train arrière particulièrement jouissives, dans un crissement de gomme digne de Fast & Furious. Une vraie reine du drift cette Q50S, croyez-moi. Quand on a tâté un peu de la sportive à moteur central ou arrière, typée plus neutre, une propulsion à moteur avant est un véritable jouet, à manier quand même avec certaines précautions, notamment sur revêtement humide.

En conclusion

Le plaisir automobile a changé. Il n’est plus question de vitesse (en dehors du circuit) ou de performances pures mais d’agrément de conduite, de confort et de technologie. L’idée étant de continuer à éprouver des sensations uniques dans un contexte très réglementé et contraignant, entre sécurité et respect de l’environnement. Le genre de milieu dans lequel une voiture comme la Q50S est parfaitement dans son élément : avec son moteur hybride et sa consommation très modique en rapport de ses performances (7,5 litres au 100 km en moyenne sur ce périple), elle est « écologiquement correcte », et permet de s’amuser à son volant sans pulvériser les limitations de vitesse. Ajoutez la pléthore d’équipements de sécurité et d’aide à la conduite, et vous avez un fauve apprivoisé à la portée de tous les conducteurs, expérimentés ou novices. Une panthère déguisée en chat domestique, en quelque sorte.

Si vous disposez du budget pour l’achat d’une voiture premium (comptez 65.600 euros pour le modèle au top de la gamme, à savoir la Q50S full options à propulsion intégrale, soit au environ 20% de moins qu’une allemande offrant des prestations équivalentes), et que vous hésitez un peu dans l’offre actuelle, je ne peux que vous conseiller de regarder bien sûr d’essayer la Q50S, vous risquez vraiment d’être très surpris par une voiture qui ne demande qu’à être (plus) connue. Si vous êtes intéressé, contactez-moi et je vous arrangerai un bon petit essai avec Infiniti (ou je vous ferai essayer la mienne) 🙂

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