Rouler est une belle promesse écologique… Vraiment ? Peut-être pas sur tout les points, en particulier pour la consommation et production électrique nécessaire à l’échelle d’un pays.
D’énormes écarts qui dépendent du comportement des usagers, et des infrastructures
National Grid, réseau de distribution électrique britannique, a récemment présenté son rapport annuel sur le futur de l’énergie. Dans ce rapport, on peut y trouver une étude sur l’impact de l’utilisation croissante des véhicules électriques sur la production électrique en Grande-Bretagne. Et les résultats, bien qu’estimé, font tout de même réfléchir. Selon National Grid, la demande en électricité aura augmenté au minimum de 3,5 gigawatts d’ici 2030. Ce chiffre pourrait atteindre les 8 GW dans le pire des cas, si aucun réseau électrique « intelligent » n’est déployé.
Pour 2050, les calculs sont effectués de la même manière que pour 2030. Dans le pire des cas, la demande pourrait augmenter de 18 GW par rapport à la consommation actuelle. Ce chiffre est obtenu en partant du principe que les habitudes de consommations électrique sont les même qu’actuellement, et sans que les usagers ne tiennent compte des heures creuses de recharge. Dans le meilleur des cas, ce chiffre serait divisé par 3 (soit 6 GW), cette fois-ci en considérant que les véhicules partagés à conduite autonome représenteraient 50% des véhicules électriques, combiné aux recharges pendant les heures creuses.
Mener à la réflexion
Pour Roisin Quinn, directrice de la stratégie, « la vague électrique est sur le point de débarquer, mais la question est de savoir à quelle vitesse ». Selon elle, cette évolution semble actée, et les entreprises du secteur de l’énergie doivent s’y préparer. Elle a également déclaré qu’il ne fallait « pas prendre les scénarios du rapport annuel comme des prédictions , mais comme un appel au débat », et donc préparer au mieux transition électrique.