« Troisième Millénaire ». Voici quelle est, traduite en français, la sobre dénomination de cet étrange concept-car. Bien que cela puisse paraître présomptueux, cette supersportive sortie des studios de Sant’agata Bolognese porte bien son nom. C’est en collaboration avec l’institut des technologies du Massachusetts (MIT) que Lamborghini a développé cet étonnant concept-car, techniquement très loin d’une réalité industrielle.
Les batteries, un concept dépassé
Le projet d’une supersportive électrique badgée du taureau était une évidence depuis plusieurs mois. Mais plutôt que de présenter une énième voiture électrique à la conception imitant une Tesla, – un ou plusieurs moteurs électriques disposé sur les essieux, alimentés par une batterie sous le plancher, – Lamborghini a choisi de présenter une vision ultra futuriste de la supercar électrique de demain. Et c’est ici que les professeurs du MIT entrent en jeu.
La Terzo Millenio trouve son énergie par le biais de supercondensateurs, alimentant 4 moteurs électriques positionnés à l’intérieur de chacune de roues. Technologie digne d’un film de science-fiction, les supercondensateurs ont plusieurs avantages : outre un rapport poids/autonomie bien plus intéressant que des batteries, cela permet également des temps de recharge de l’ordre de la minute, comparable à un plein de carburant.
Une carrosserie de Batmobile auto régénérative
Pour pousser le concept de voiture ultra futuriste encore plus loin, le MIT s’est atelé au développement d’une carosserie nouvelle génération comparable à une peau organique. Autrement dit, une carrosserie auto régénérative, capable de se réparer et récupérer sa forme initiale après un choc. Pour y parvenir, les chercheurs ont eu recours à des panneaux de fibre de carbone, à l’intérieur desquels un réseau de nanotubes électriques qui, par action de la chaleur généré par le courant électrique, permettrait de retendre la fibre de carbone.