Pour une marque automobile, il y a autant de façons d’investir dans la technologie hybride que de motivations pour le faire : faire du « greenwashing » (c’est mal), proposer un modèle qui échappe au taxes et conquérir une autre clientèle entreprises (ou la compléter), s’offrir une image de haute technologie, ou encore s’inscrire dans une vraie politique environnementale.
Infiniti, fidèle à son image d’innovation cultivant avec une certaine habileté l’anticonformiste, aborde le sujet sous un autre angle : l’hybride doit avant tout servir à améliorer la performance de ses moteurs, et donc de ses voitures. Une approche très personnelle que François Bancon, Vice-Président de la stratégie produit de la marque explique et détaille dans cette discussion à l’occasion du Grand Prix de Formule 1 d’Italie.
Quand performance rime avec sens
Une discussion dans laquelle il se confirme qu’Infiniti n’est décidément pas une marque comme les autres, une marque chez la puissance a encore un sens, à condition qu’elle soit utilisée intelligemment, avec des moteurs dont la consommation énergétique est maitrisée et justement optimisée justement avec l’apport de l’hybride. Une puissance (364 chevaux pour l’Infiniti Q50S Hybrid Sportech) « nécessaire et suffisante » qui au-delà de la performance pure, participe fortement à l’agrément de conduite, et même à la sécurité.
Une philosophie qui est en pleine cohérence avec celle qui préside aux règles en vigueur depuis trois saisons en Formule 1, où l’hybride vient ponctuellement apporter un surcroit de puissance significatif tout en réduisant consommation… et pollution.
Regardez l’interview de François Bancon