Nicolas Hulot a présenté ce matin son Plan Climat, un événement attendu qui permet d’en savoir plus sur la stratégie de la France pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre et traduire en actes la volonté d’Emmanuel Macron de défendre l’accord de Paris.
Articulé autour de 6 grands thèmes et 23 axes, on vous propose de revenir sur les principales annonces du ministre de la Transition écologique et solidaire en matière d’automobile.
La fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici 2040
C’est l’annonce forte faite par Nicolas Hulot ce matin, le ministre veut en finir avec la commercialisation des voitures à essence et diesel d’ici 2040. Un objectif « lourd » pour les constructeurs automobiles, mais le ministre y voit une « véritable révolution » et souhaite « encourager les constructeurs automobiles à innover et à devenir
leader de ce marché » comme le précise le ministère de la Transition écologique et solidaire dans son communiqué.
Durant son intervention, le ministre est également revenu sur le cas de l’Inde qui souhaite mettre fin à la vente de véhicules thermiques sur son territoire d’ici 2030. D’autres pays, comme les Pays-Bas ou la Norvège se sont également dotés d’objectifs très proches, précise le ministère.
La France compte actuellement plus de 100 000 véhicules électriques immatriculés. En Norvège, les voitures électriques représentent 16% des nouvelles immatriculations, une donnée qui permet à la Norvège d’être qualifiée de championne de la voiture électrique.
Une prime pour l’achat d’un véhicule plus propre
Autre moment fort, l’annonce d’une « prime à la transition » à destination des ménages les plus modestes. Le ministère explique vouloir permettre à chaque Français de « bénéficier de l’Accord de Paris » et précise que cette prime doit permettre le remplacement des « véhicules qui ne sont pas éligibles à la vignette Crit’Air par des véhicules neuf ou d’occasion, moins polluants et plus économes en carburant ».
Dans les faits, cette prime doit permettre de « remplacer une voiture diesel d’avant 1997 ou à essence d’avant 2001 par un véhicule plus propre » comme l’a précisé sur Twitter Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire.
Cependant, le montant de cette prime n’a pas été précisé.
Le @gouvernementFR proposera une prime pour remplacer une voiture diesel d’avant 1997 ou à essence d’avant 2001 par un véhicule plus propre.
— Sébastien LECORNU (@SebLecornu) July 6, 2017
Vers la convergence fiscale du diesel et de l’essence
Enfin, le gouvernement a choisi de faire converger la
fiscalité entre le diesel et l’essence avant 2022, et d’accélérer la
montée en puissance du prix du carbone. Nicolas Hulot est revenu sur cette annonce faite mardi par le Premier ministre, précisant dans son Plan Climat qu’il souhaitait « renforcer le prix du carbone pour donner un juste coût à la pollution ».
(Sources : Le Monde / Ministère de la Transition écologique et solidaire)