Après 14 ans de bons et loyaux services, l’une des GT les plus désirable de la planète cède sa place à une seconde génération à l’évolution stylistique dosée mais réussie.
Plus élancée, plus moderne
La direction de l’évolution stylistique n’est pas une surprise, et pour cause : elle était annoncée par la présentation du concept EXP 10 Speed 6 de 2015. On retrouve ainsi un capot plus bas, plus plongeant, une grille de calandre qui gagne en proéminence, et des optiques (toujours composées de 2 cercles séparées) à l’effet diamanté du plus bel effet. Au passage, ces derniers héritent de la technologie Matrix LED bien connu chez Audi.
Pour le reste de la ligne, mêle constat global : la poupe gagne en fluidité, en légèreté, tandis que les ailes arrières deviennent plus marquées, donnant un aspect bien plus musclé qu’auparavant. A l’arrière, le concept EXP 10 Speed 6 est là encore très influent sur les modifications opérées : les lignes s’affinent, les optiques arrières abandonnent les traditionnels rectangles pour aborder un format ovale.
Quand technologie et tradition vivent en harmonie
A l’intérieur, c’est du grand spectacle. Quelques concessions ont dû être faite sur l’autel de la technologie, notamment la disparition de la traditionnelle planche de bord à double casquette sacrifiée pour implémenter le large écran tactile de 12.3″ qui trône au centre de l’habitacle. De fait, on retrouve une implémentation des instruments qui n’est pas sans rappeler celle d’une certaine Porsche Panamera, avec des buses d’aération positionnées plus basses, sous l’écran tactile.
Derrière le volant, Bentley propose à son tour une instrumentation digitale, rangeant au placard es traditionnels compteurs analogiques. Mais la marque n’a pas totalement supprimé les compteurs analogiques. En effet, l’écran central se révèle être escamotable la forme d’un bloc à 3 face. Si la première des faces est bien évidemment occupée par l’écran central, c’est bien la seconde qui est intéressante. En effet, elle présente 3 compteurs analogiques de toute beauté. Quant à la troisième face, elle se contente de prolonger le motif de la planche de bord lorsque le véhicule est à l’arrêt. Du plus bel effet !
L’irremplaçable ne bouge pas
Que serait une Bentley sans le mythique W12 ? Certainement plus grand choses aux yeux de nombreux puristes. De fait, le W12 6.0L reste de la partie, et bénéficie même d’un biturbo, tout comme sur le Bentayga. Il revendique 635 chevaux et 900 Nm de couple, et permet à la Continental GT d’abattre le 0 à 100 km/h en 3,7 secondes et d’atteindre 333 km/h.
La transmission intégrale est de mise (préférant tout de même le train arrière au train avant), couplée à une nouvelle boite automatique double embrayage à 8 rapports, elle aussi identique à celle de la Porsche Panamera. Par rapport à l’ancienne génération, le moteur a été légèrement reculé pour permettre d’obtenir une répartition des masses plus équilibrée : 55% / 45%, gage de stabilité et d’agilité.
Néanmoins, l’aspect écologique est loin d’être délaissé. Les innovations techniques de ce point de vue sont nombreuses, dans le but de gagner le moindre centilitre de carburant. Le moteur possède à la fois d’un système de désactivation des cylindres et d’une double injection à basse et haute pression. Bénéfice de ces efforts, la consommation est annoncée 2L inférieure à l’actuelle génération, avec 12,2 L/100 km en cycle mixte. Même constat pour les emissions de CO2, en diminution de 15% avec 278 g/km annoncés.
Pour configurer et personnaliser l’engin, c’est déjà possible via le site du constructeur, pour peu que vous ayez les moyens de signer le bon de commande.