Cette nouvelle version un peu spéciale piloted driving présente les caractéristiques de l’e-tron déjà connue, à savoir une carrosserie plastique renforcé et fibre de carbone, des batteries en lithium-ion et deux moteurs électriques de 170 kW permettant d’atteindre jusqu’à 250 km/h avec une autonomie de batteries théorique de 450 km.
Mais la nouveauté se situe ailleurs, et plus précisément dans la technologie Audi Piloted Driving qui équipait déjà la RS7 Concept. Une techno qui transforme la R8 en voiture presque autonome grâce à une batterie d’équipements comme un radar, et autres capteurs ultrasons, laser et caméras vidéo, qui récupèrent des informations transmises à l’unité centrale d’assistance à la conduite.
Si cette voiture n’est encore qu’un prototype non commercialisé, selon Audi, la voiture de demain est une partie intégrante du monde en réseau. Au CES Asie, Audi démontre comment les caractéristiques numériques peuvent être systématiquement intégrées dans l’automobile tout en tenant compte des exigences spécifiques du marché asiatique, dont le potentiel est énorme y compris pour les constructeurs du segment premium.
L’intérêt pour les domaines liés à l’électronique automobile et aux technologies est de plus en plus marqué : technologies d’éclairage dans lesquelles Audi garde une longueur d’avance avec les LEDs puis le laser, infodivertissement et connectivité, exploitation et de concepts d’affichage ainsi les systèmes d’assistance au conducteur.
Cela étant, n’est-ce pas un peu une hérésie de ne pas pouvoir conduire, que dis-je, piloter une telle voiture quand on sait le plaisir que l’on prend à son volant ?