Avant de lancer ses services de location et d’auto-partage, Tesla pose les règles du jeu et se garde les privilèges de l’utilisation de l’AutoPilot dans un but lucratif.

Suite à son annonce d’implantation future dans le monde de l’autopartage, Tesla veut d’ores et déjà freiner la concurrence.

BlablaCar, Lyft, et Uber dans le viseur.

Sur son site,  la marque californienne a apporté une petite mise à jour de l’utilisation de ses véhicules, et principalement de l’AutoPilot. L’usage de ce dernier sera désormais limité à un usage particulier non lucratif, ou sinon, strictement réservé à son futur réseau d’auto-partage, annoncé sur le Master Plan 2. Coup dur pour les services d’auto-partage et VTC actuels, notamment Uber, qui ne pourra pas compter sur Tesla pour proposer son service de voitures autonomes.

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Usage lucratif limité aussi pour les particuliers.

De la même manière, tout possesseur de Tesla ne pourra prêter son véhicule (avec autorisation d’utiliser l’AutoPilot) qu’à ses proches. Il ne pourra en revanche pas proposer son véhicule à la location à destination d’un particulier inconnu. Ou plutôt, il ne pourra pas le faire qu’en passant par le futur service de la marque. En témoigne le nouveau paragraphe présent sur la page dédiée à l’AutoPilot :

« Veuillez noter que l’utilisation de votre voiture en conduite autonome pour du covoiturage ou en trajet à la demande est permise avec vos proches. En revanche, toutes activités analogues exercées à des fins commerciales ne seront autorisées que sur le réseau Tesla. Plus d’informations vous seront communiquées l’année prochaine. »

Ainsi, vous pourrez louer votre Tesla au service de transport à la demande ou d’auto-partage de Tesla lorsque vous n’en n’avez pas l’usage (en étant au bureau par exemple), mais pas ailleurs ! De cette manière, vous pourrez rentabiliser l’achat de votre véhicule, tout en permettant à Tesla de se rémunérer dans le même temps… Malin !